CONTES CRUELS | OUI | COMTE DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM | CALMAN-LEVY | 37 | . | Noir et cher scélérat, à toute heure, je lis les Contes, depuis bien des jours; j'ai bu le philtre goutte à goutte... Tu as mis en cette oeuvre une somme de Beauté extraordinaire. La langue vraiment d'un dieu partout ! Plusieurs de tes nouvelles sont d'une poésie inouïe et que personne n'atteindra : toutes, étonnantes» (Mallarmé à Villiers de l'Isle-Adam).
«J'ai connu un certain nombre d'hommes qui ne vivaient qu'aux cimes de la pensée, je n'en ai pas rencontré qui m'aient donné aussi nettement, aussi irrévocablement l'impression du génie» (Maurice Maeterlinck). |  | |
FAUX DEPART | OUI | ALFRED CAPUS | CALMAN-LEVY | 88 | . | . |  | |
INDIANA | OUI | GEORGE SAND | CALMAN-LEVY | 39 | . | À Paris, Mme Dudevant est morte. Mais G. Sand est connu pour un vigoureux gaillard », écrit à propos d'Indiana, son premier roman, celle qui deviendra la bonne dame de Nohant mais n'est pour lors qu'une jeune femme vivant courageusement sa solitude après un mariage raté et quelques aventures aussi passionnées que décevantes. Indiana a fait George Sand et c'est à travers l'écriture que celle-ci a conquis sa liberté, sa dignité de femme, son identité même. « La cause que je défendais, dira-t-elle plus tard, est celle de la moitié du genre humain, celle du genre humain tout entier : car le malheur de la femme entraîne celui de l'homme comme celui de l'esclave entraîne celui du maître. » Et : « J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société |  | |
LA GUERRE DES MONDES | OUI | H.G. WELLS | CALMAN-LEVY | 96 | 1939 | La flotte britannique ayant été anéantie dans un combat inégal cependant que l'armée de sa Majesté amorçait sa retraite, la route de Londres est ouverte aux envahisseurs. Déjà l'exode a commencé. En train et dans tous les véhicules possibles, l'immense population de la capitale reflue vers le nord ou le continent. C'en est fait du flegme et de la supériorité britanniques. Déjà une noire fumée recouvre la ville cependant que l'herbe rouge apportée par les martiens étouffe toute végétation. C'est dans cette terrible épreuve que se révèle la vraie nature des hommes, qu'apparaissent le courage des uns et la lâcheté des autres. C'est dans ce combat mortel que l'on découvre les moyens de défense insoupçonnés de notre vieille planète. |  | |